01 - C'EST QUOI ÊTRE DEPENDANT ALCOOLIQUE ?
ALCOOL
1. C'est quoi être dépendant ?
C'est ne pas pouvoir gérer sa consommation.
Le SEVRAGE est la première partie du TRAITEMENT. Le travail psychologique qui suit un sevrage, provoque souvent des moments d'abattement.
La CURE est une prise en charge au long cours où un travail psychologique peut commencer via un groupe de paroles. C'est un combat de plusieurs années.
Flash d'envie de boire : S'OCCUPER en faisant de la peinture, de la sculpture, quelque chose de créatif.
La rechute est très possible (50 %) mais elle fait partie de l'évolution.
Un jour, la personne a un déclic.
Il nous faut apprendre le mécanisme d'une dépendance à l'alcool et surtout comprendre que la « guérison* » n'est pas seulement une question de volonté. Encore que le mot « guérison* » ne soit pas le mot adéquat, c'est trop dangereux, ça laisse supposer qu'un jour la personne abstinente pourrait recommencer à boire.
Selon la phase dans laquelle la personne se trouve, il lui appartient, si elle le choisit et si elle est prête, de se faire aider :
Þ Demander une consultation pour que la personne soit écoutée, voire orientée vers...
Þ une hospitalisation plus courte de sevrage qui dure 4/5 jours laquelle hospitalisation concerne la personne pas encore suffisamment claire avec sa demande. La mise à distance du produit joue le rôle de préparateur à une cure ultérieure.
Þ Une cure de désaccoutumance, de réflexion qui dure environ 5 semaines, c'est tout un travail de psychothérapie.
Þ Le vrai travail sur soi ne peut commencer que lorsque la personne décide d'abord d'en parler, de demander de l'aide…à une personne de confiance qui saura répondre à sa demande.
L'idéal en effet étant que la personne consulte avant d'entrer dans la 3ème phase... mais sa priorité varie selon la phase où elle est entrée.
Þ Voir un psy par exemple lorsqu'elle est dans la 1ère phase, voire la seconde où la personne sait qu'elle est encore capable de s'arrêter de boire d'une manière excessive (buveur excessif).
En France, on estime à 2 millions le nombre d'alcooliques dépendants, et à 5 millions le nombre de buveurs excessifs = 16 000 décès par an
Dans les années 70, une femme alcoolique pour 12 hommes
En 2010, une femme alcoolique pour 04 hommes : 1 million de femmes dont 600 000 en grande dépendance psychologique et physique.
Il s'agit d'une dépendance sournoise que la personne n'a pas vu venir et qui a mis longtemps à s'installer ; par exemple, l'alcoolisme solitaire où la personne boit seule en rentrant du travail.
- pour une raison interne, voire externe.
L'alcoolisme des femmes est fort différent que celui des hommes. Souvent la femme s'oublie dans sa vie et l'alcool peut être le petit moment de plaisir, de déconnexion, telle une consommation thérapeutique = je calme mes angoisses.
En effet, les fonctions du produit « alcool » sont multiples : o Désinhibiteur : la personne se sent à l'aise o Très bon anxiolytique contre le stress, la déprime, o Euphorisant : la personne se sent bien, o Bon somnifère o Antidouleur : exemple d'une personne devenue alcoolique parce qu'elle avait mal au dos, o Antidépresseur è en un mot, c'est le 'médicament' le plus universel qui existe ! |
Est malade alcoolique la personne qui a perdu la liberté de s'abstenir de boire
dixit Fouquet
Cela dit bien que, ce qui constitue cette maladie alcoolique, c'est la dépendance de ce produit auquel, petit à petit, la personne s'est accoutumée et dont elle ne peut plus se passer toute seule.
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