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04 - QUELLES SONT LES TROIS PHASES ?

4.                Quels sont les trois phases ?

 

1.     La première phase de PLAISIR, d'euphorie, de bien-être, appelée la magie du départ :

Au début, cela est vrai, c'est l'euphorie : on a l'alcool heureux, la bonne ivresse qui donne un moteur, une énergie. On ne se rend compte de rien. On a l'impression de gérer sa vie, d'être libre.

Et puis aussi, on se sent mieux (mieux-être) : l'alcool est un très bon psychotrope, un très bon anxiolytique, anti-angoisse, désinhibiteur, antidépresseur.Donc, ça soigne toutes les maladies de monsieur tout le monde. L'alcool est tellement bon psychologiquement qu'il est capable de traiter une certaine maladie psychiatrique.

A ce stade, il faut vite COMPRENDRE, se rendre compte que sa manière de boire est différente :

Ø  je bois de manière trop fréquente quand j'ai un souci, ou pour me détendre quand je rentre du travail, ou je prends l'apéro quasiment tous les jours :

è je suis devenu un buveur excessif.

Ø  seulement à un moment donné, arrive un SIGNE MAJEUR : quand je prends un verre, j'ai envie d'en prendre un autre ! Un tel signe doit m'alerter et doit m'amener à constater que çà commence :

« Là, attention ! Ma manière de boire est en train de changer ! »

Je passe du normal à un phénomène d'enclenchement de tout ou rien, de fascination, presque d'appel physique, ça devient incontrôlable et l'on finit la bouteille !...

 

2.      La seconde phase de DEPENDANCE PSYCHOLOGIQUE :

      Cette dépendance s'installe en premier, globalement une à deux années avant la dépendance physique. C'est la limite entre le buveur excessif qui boit beaucoup mais qui est capable de s'arrêter (10 % de buveurs excessifs en France) et le dépendant.

 

Puis, ça se dégrade... je deviens accro, dépendant, drogué, je ne peux plus m'en passer, le jour, la nuit, à l'aube, à tel point qu'en situation de manque, je ferai tout pour boire un verre : j'irai acheter du vin ou de l'alcool même la nuit, ou, pire, boirai du vinaigre, inhalerai des produits.

 

è pour finir dans un hôpital subir une cure de désintoxication, à la condition que l'alcoolique le désire vraiment et non pour faire plaisir à quelqu'un, sinon, rechute certaine et dans ce cas, avec coma éthylique entraînant la mort.

 

En passant par la case « prison », si par exemple la personne a causé un accident de la route.

 

ü  J'ai beaucoup de mal à comprendre ce qui m'arrive ?... L

ü  J'ai été piégé par le produit qui est devenu une drogue.

ü  Je tombe en dépendance.

ü  Je ne pense qu'à ça ! ! ! jusqu'

o   à  ne plus pouvoir tenir un verre : une ex-alcoolique raconte qu'elle se remplissait son verre le soir et qu'elle le buvait le matin à la paille, tellement elle tremblait

o   à vomir

o   à recommencer

ü  Je me dis : « je ne suis plus rien ! il faut que je fasse quelque chose ! j'ai perdu mon âme ! »

è Mais, en prendre conscience, n'est pas du tout l'admettre.

 

Paradoxalement, il arrive, pour certaines personnes, que l'alcool leur permette de faire des poèmes, de dire réellement ce qu'elles pensent à quelqu'un.

 

3.      La troisième phase de DEPENDANCE PHYSIQUE où le symptôme du manque par le tremblement, est inscrit au niveau du corps :

 

ü  Rougeurs, plaques violettes,

ü  Regard d'halluciné,

ü  Paupières gonflées,

ü  La personne ne se lave pas pendant 5/6 jours,

ü  Elle ne fait plus de courses,

ü  Elle est anéantie,

ü  Elle ne peut rien faire, si ce n'est aller sous sa couette,

ü  Elle boit pour calmer ses tremblements,

ü  Elle est agressive, a le sentiment de faire du mal autour d'elle,

ü  Son miroir : le mal-aimé.

 

Au niveau physiologique, cela entraîne en effet une modification de la moyenne des neurones qui va s'installer et qui devient irréversible.

 

 …ce qui explique qu'un abstinent de longue date, ne doit absolument pas reboire : les cellules de son corps ont de la mémoire. Il restera dépendant tout sa vie, voilà pourquoi le mot « guérison* » n'est pas le mot adéquat. Ce n'est que par l'abstinence qu'il va pouvoir ne plus être malade de l'alcool.

 

Le syndrome du SEVRAGE présente les mêmes symptômes, même une fois la semaine terminée : angoisses, etc. et cela peut durer plusieurs années L. Il est à noter que la femme a plus facilement des complications.

 

En cure, la personne va compenser :

ü  Si elle fume, elle fumera encore plus.

ü  Sinon, elle boira beaucoup de café.

ü  Ou avalera beaucoup de sucreries.

Chaque patient est unique et a son caractère qui lui est propre. L'alcool a été pour lui une tentative de solution.

 

 





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